Hé bien nous voici donc arrivé à  la veille de NOEL  Nous  vous souhaitons donc, Bourriquet et moi,de passer

de bonnes fêtes.Bien évidement comme la plus part d'entre vous jnous seront  plus ou moins absents durant ces périodes de festivités.

Je remercie particulierement

de leur fidelité

La Calobrana

Cricrou

Annie la Marmotte

Oz

Prof 83

Lily

Popeline

Rosetina

Mamy cannelle

Jakin

Helene et son jardin

Calie

Galate

Nany

A bientôt  et en attendant passez de bonnes fêtes.

Bizoo

Votre dévouée Loopy

Après le père Noel il fallait bien parler  de ce bon vieux père fouettard vous ne croyez pas ? Ce bonhomme tout noir qui effraie tant Bourriquet et bien d'autres depuis des lustres, quoique ce pauvre vieux ne soit plus tellement à la mode ... voici quand même son histoire.

Il court avec ses grandes bottes

Dans la rue cueillant les enfants

Il emporte alors dans sa hotte

Très loin tous ceux qui sont méchants

Le père Fouettard terrorisa pendant des siècles les petits enfants le mois de Décembre venu et même avant.Mais ça on le sait déjà n'est ce pas ! Par contre quel est donc son origine ?

Pour commencer  une légende alsacienne, raconte que le père fouettard serait inspiré d’un seigneur ayant réellement existé au Moyen-âge à Wissembourg. : Le sanguinaire seigneur Hans von Trotha.

Ailleurs une rumeur court que le père Fouettard serait en fait, le  fameux boucher qui avait tués les trois enfants ressuscités par Saint Nicolas,et ce dernier l’aurait obligé à le suivre partout  habillé en noir afin qu'il réprimande les enfants non sages, non obéissants et paresseux .

Quant à la ville de Metz, la population pense que ce serait en réalité  Charles Quint qui aurait en 1552 assiégé la ville.

Pour les hollandais, ce seraient  un des Maures laissés par les Espagnols. Pour d’autres, plus terre à terre,ce ne serait une invention des pédagogues du XVIIIème siècle pour punir les polissons et les paresseux.

Mais à quoi ressemble t' il donc  hé bien traditionnellement,le père Fouettard a souvent le visage grimé de noir, porte des bottes, et un grand manteau lui aussi sombre.

  Il a une barbe noire ou rousse. Il a des cornes sous une capuche, et une grande queue et surtout Il porte dans la main un fouet  et le fait claquer bien fort de façon à e les enfants l’entendent arriver de loin.

En Rhénanie, en Silésie et dans quelques autres endroits, il se  déguise en animal ressemblant le plus souvent à un bouc

Mais la terreur des enfants  se trouve dans le centre de l’Allemagne, dans quelques lieux de Bavière et même en Franche Comté,  car là il se présente parfois sous les traits d’une vieille femme mi – fée, mi – sorcière.

Ce méchant bonhomme porte t'il le même nom partout, vous demanderez vous bien sur que nom chaque pays possède son "Père Fouettard"

Le père Fouettard est apparu pour la première fois chez nous au XVI siècle dans la région de l' Alsace ,où on le surnomme Hans Trapp.

Tandis qu'au  Luxembourg,il se fait appeler Housecker.

En Hollande les enfants le connaissent sous le nom de Zwart Piet (Pierre le noir)

Alors qu'en Allemagne c'est Ruprecht  ou Knechtruprecht  et plutôt Pelzbock ou Rasselbock, Pelznickel, Pelzruppert ou encore Bartel dans les régions de Rhénanie et Silésie

Par contre en Autriche, c'est Krampus (Crochet)

Il occupe toujours la même fonction qui est celle de punir,alors que Saint Nicolas distribue les beaux cadeaux aux enfants qui ont été sages durant l’année, le père Fouettard lui distribue des coups de fouets aux enfants qui ont été terribles ou fainéants.

Mais les punitions diffèrent selon les pays, un peu comme son nom d'ailleurs.

Si on prend la Hollande,là bas le père fouettard est chargé avec un acolyte,de ramasser les enfants méchants et de les jeter dans la Mer Noire ou de les emmener en Espagne.  car en effet d'après la tradition, ces personnages noirs seraient des Maures oubliés lors de l’occupation espagnole

Alors  que le Père Fouettard luxembourgeois (Housecker  ) lui a dans son sac des "rudden", petites baguettes de bois souple, style saule pleureur, pour donner des fessées aux enfants.

En France, s encore selon les régions, le Père Fouettard,offre comme cadeau de la moutarde, du charbon, des pommes de terre, ou des oignons. Autrement dit, des présents qui sont loin de plaire aux enfants.

A la vérité  le père Fouettard serait né d'une légende française et comme mentionné plus aurait vu le jour dans la ville de  Metz en 1552, lors du siège de la ville par les troupes de Charles Quint.

 On raconte pour donner du courage aux habitants assiégés et mécontents, notamment les tanneurs de la ville,  ceux ci auraient confectionné un affreux mannequin, armé d’un fouet, pour représenter l’envahisseur qui poursuivait les enfants.

Ils auraient organisé une énorme procession qui se serait achevée avec un grand bûcher dans lequel l’épouvantail aurait été jeté à la satisfaction générale. D’ailleurs l’année suivante, Metz est enfin libérée. Mais le sombre personnage au fouet ressuscite et il réapparaît lors du passage dans la ville de Saint-Nicolas. Depuis, on l’a appelé « le père Fouettard, le tanneur de fesses ». Selon les pays, son histoire est différente.

Voilà qui est réellement ce méchant père fouettard de notre enfance. Alors maintenant que vous savez qui il est  exactement, attention  à vous  si vous n avez pas la conscience tranquille en cette fin d'année car il pourrait bien venir vous tirez les oreilles et changer vos cadeaux en morceaux de charbons en cette veille de Noël.

Textes de Loopy (Décembre 2008)

Bourriquet  et Cie ne pouvaient laisser passer ce grand événement annuel sans vous en parler c'est sur donc l histoire du Père Noel sera notre premier article après ce long silence.

Tout le monde connaît en général, l'histoire du père Noel,  de son apparence actuelle due à sa création par Coca cola dans les années trente.

 Ceci fait que beaucoup d'entre nous ne voient plus le Père Noël que comme un personnage relativement récent, inventé de toutes pièces,ce qui est bien dommage car hormi son look, ce brave bonhomme trouve ses origines dans une histoire bien plus ancienne.

Mais en fait, tout commença il y a bien  plus longtemps que cela,  plus exactement en 270 après Jésus Christ. 

A cette époque naquit un certain Nicolas de Myre, dans la cité de Patara,une cité de Lycie, au sud-ouest de l' Asie mineure ( Une région deTurquie actuelle.).

On dit que le jour de sa naissance il se tint debout dans le bain...

Ce jeune homme sage se convertit très tôt au christianisme,puis partit un jour en pélerinage en Egypte et en Palestine.

A son retour, son oncle, l'évêque de Myre, mourut. Une petite voix  recommanda aux évêques assemblés pour désigner son successeur, d'élire celui qui entrerait le premier à l'église et se nommerait Nicolas. Il fut donc nommé évêque de Myre au 3eme siècle,mais l'empereur régnant, Dioclétien,  qui poursuivait cruellement les chrétiens,le fit  arrêter et emprisonner,et le contraint à vivre un certain temps en exil.

Il connut le sort des martyrs et fut tué au environs de 343 de notre ère. Selon les dires de l'époque, les Romains  l'exécutèrent un 6 décembre.

Il fut enterré à Myre.Peu après, l'Église décida de canoniser Nicolas, et choisit de célébrer le saint le 6 décembre de chaque année.

Après sa mort, Saint Nicolas a alimenté une multitude de légendes qui reflètent sa personnalité généreuse.  Selon l'une d'elles, Saint Nicolas est né au sein d'une famille de riches chrétiens pieux. Après la mort de ses parents, il a tout donné aux pauvres. 

Sa générosité est devenue tout particulièrement répandue : un certain père, noble apprauvri, et ses trois filles vivaient autrefois à Patara, et puisque le père s'est endetté, il était sur le point de les vendre comme esclaves afin d'améliorer la situation familiale - dans l'Antiquité, il n'était pas rare que la dot d'une jeune fille serve à subvenir aux besoins de ses parents et de la famille. 

Lorsque saint Nicolas l'a appris, il allait, pendant trois nuits consécutives, lui jeter par la fenêtre de la chambre à coucher de l'argent, avec lequel le père avait eu, non seulement de quoi rembourser ses dettes, mais aussi de quoi pourvoir ses trois filles de dots. Le fardeau de la pauvreté ne les menaçant plus, chacune des jeunes filles put alors choisir son destin. 

 Nicolas de Myre est considéré saint parce qu'il a su voir l'asservissement qui menaçait les trois jeunes filles. Il leur fit don de pièces d'or qui servirent de dot et leur permirent de retrouver la liberté.  Certaines versions de cette histoire racontent que saint Nicolas aurait jeté les pièces d'or par la cheminée. D'autres rapportent qu'il les aurait laissées sur le pas de la porte.  Saint Nicolas a la réputation d'accomplir de nombreux autres miracles. 

C'est dans le courant du XII° siècle, un chevalier lorrain revenant de la croisade passa par Bari, où étaient entreposées les reliques de Saint Nicolas qui auraient été volées en 1087, par des marchands italiens à Myre .

C'est ainsi qu'il exporta le culte de ce Saint dans le nord de la France (emportant quelques os au passage.).

Au fil des siècles, le culte de Saint Nicolas évolua, jusqu'à devenir ce que connaissent aujourd'hui les habitants du nord de la France, de la Belgique et des Pays Bas: dans la nuit du 5 au 6 décembre, Saint Nicolas se rend dans les chaumières afin de demander aux enfants s'ils ont été obéissants.

Ces derniers laissent alors leurs souliers devant la cheminée ou devant la porte, ainsi que sucre, du lait et une carotte pour la mule qui porte Saint Nicolas. Les enfants qui ont été sages au cours de l'année reçoivent donc des cadeaux, mais pas les enfants qui furent méchants.

En effet, ces derniers reçoivent alors des coups de fouet, administrés par le Père Fouettard, un sombre  bonhomme tout de noir vêtu. Au XVI° siècle, la réforme protestante mit fin au culte de Saint Nicolas dans de nombreuses régions d'Europe du nord, voulant mettre un terme à ces actes de dévotion d'origine catholique. Cependant, les habitants de Pays bas, bien que protestants, décidèrent de conserver la fête de Sinter Klaas ( Saint Nicolas en langue flamande.). 

Au cours du XVII° siècle, la Saint Nicolas immigra elle aussi, accompagnant ces Hollandais venus s'installer en Amérique.Puis en quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint Nicolas se répandit rapidement au sein des foyers des colons anglais. Sinter Klaas se transforma peu à peu en Santa Claus...

Avec le temps, les familles chrétiennes  influencées par Le Vatican,eurent l'idée d'associer cette fête enfantine à la naissance de Jésus. Ainsi, Santa Claus commença donc à faire sa tournée non plus dans le nuit du 5 décembre, mais  dans la nuit du 24.

Mais c'est au  cour du XIX° siècle, que saint Nicolas connut ses plus grandes transformations,lorsqu'en 1821 ,un pasteur américain, du nom de Clement Clarke Moore écrivit un conte de noël,où le bon Santa Claus (St Nicolas), commença à prendre de l'embonpoint,où sa crosse se transforma en sucre d'orge, où sa mitre devint un bonnet et où sa mule fut remplacée par un attelage de rennes. En outre, l'auteur fit disparaître le Père Fouettard...

Au fil des années, Santa Claus prit encore du poids : d'un évêque plutôt maigrillot, il devint le gros bonhomme que nous connaissons aujourd'hui.

En 1863, Thomas Nast un illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly,fit troquer à  Santa Claus ses habits d'évêque contre un costume rouge avec fourrure blanche, rehaussé d'une large ceinture de cuir Puis 1885, Nast décida aussi que l'antre de Santa Claus se trouverait au Pôle Nord.

C'est en 1886, qu'un 'écrivain américain George Webster, reprit l'idée de Nast,  en précisant que la manufacture de jouets et la demeure du Père Noël, pendant le reste de l'année, était en fait dans les neiges du pôle Nord.

Mais malgré cette idée,le lieu d'habitation du père Noël est toujours très controversé.Car selon les Norvégiens il habite à Droeback, à 50 km au sud d'Oslo.

Pour les Suédois, c'est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm. Les Danois sont persuadés qu'il habite au Groenland alors que les Américains le logent à NorthPole en Alaska.

Puis en 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas vivre au Pôle Nord car il faut qu'il nourrisse ses rennes, sa résidence était donc en Laponie, au Korvatunturi.

Nous arrivons enfin, en 1931 ,l'année où l'entreprise Coca Cola, aux fins de publicité,pour leur boisson, s'empara de l'image du père Noel pour lui donner l' allure que nous lui connaissons si bien.

C'est donc sous le crayon d'Haddon Sundblom que Santa Claus gagna alors son air jovial et son attitude débonnaire, et troqua sa robe contre un pantalon et devint le bon père Noël d'aujourd'hui.

Le Père Noël n'est donc pas une invention moderne,comme on serait porté à le croire à cause de la firme Coca cola, mais est au contraire issu d'une tradition extrêmement ancienne, remontant au III° siècle.Une histoire dans laquelle le principal protagoniste,un évêque d'Asie mineure subira une transformation durant 16 siècles pour devenir le gros bonhomme rougeaud et sympathique que l'on connaît et adulé des enfants.

  Par contre,bien plus populaire que le Père Noël ! Saint-Nicolas représente un symbole bien plus important que l'homme au traîneau dans certains pays comme la Belgique,la Hollande, l'Allemagne ou l'Autriche et autres pays du nord.

La tradition est toujours préservée des tentations commerciales. Ainsi, on peut toujours assister à des défilés de chars à l'effigie du Saint dans beaucoup de villes Metz, Nancy pour ne citer que l'Est de la France). Dans le Nord, la coutume veut ainsi que les garçons jettent de la farine sur les filles à la sortie des écoles pour porter chance tout au long de l'année.

Mais avant cela, le bon Saint-Nicolas rend visite aux gentils petits écoliers pour distribuer des clémentines, du pain d'épice ou autres friandises....

Hé bien voilà  La vraie histoire du Père Noel est démasquée et j'espère qu'elle vous aura autant enchantée que moi, en l'écrivant

En attendant je vous souhaite un joyeux NOEL et vous donne un rendez vous pour l'histoire du Père Fouettard, allié indispensable de Saint Nicolas.

Vous pourez lire le poème de Noel de Clement Clarke Moore  dans la rubrique  :POESIE A 3 SOUS du p'tit coffre de Bourriquet&Cie

Textes de Loopy &Cie (Décembre 2008)

Loopy

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POUR CAUSE DE MALADIE

KIKOO A TOUS

COMME VOUS L'AVEZ REMARQUÉ, JE BRILLE PAR MON ABSENCE EN CE MOMENT SUR VEF, JE ME DÉCIDE DONC À METTRE LES BLOGS EN PAUSE POUR QUELQUES JOURS ENCORE LE TEMPS QUE J AILLE MIEUX.

JE REMERCIE TOUT CEUX QUI PRENNENT DE MES NOUVELLES ET QUI CONTINUENTÀ ME POSTER DE PETITS MOTS

N'AYANT PAS LE TEMPS, NI LE COURAGE EN CE MOMENT DE PASSER VOUS VOIR INDIVIDUELLEMENT, JE VOUS ENVOIE CE PETIT MESSAGER POUR VOUS TRANSMETTRE

MILLE BISOUS

A BIENTÔT

LOOPY

Après vous avoir donné la recette traditionnelle québécoise qu'est la TIRE DE SAINTE CATHERINE, Bourriquet m'a chargée d'aller fouiner dans ses bouquins, afin de vous expliquer l'histoire de cette vieille fête au gôut suranné qu'est la sainte Catherine...

Aujourd'hui 25 Novembre on fête la sainte Catherine  autrement dit les catherinettes du moins autrefois car aujourd'hui cette tradition ,vue l'évolution des moeurs, est tombée en désuétude..mais rien ne nous empêche de se rémémorer cette fêtePour commencer  qui était donc  Sainte Catherine ?

L'Histoire raconte que c'était une jeune fille chrétienne née en Egypte  plus précisement dans la ville d' Alexandrie  au IV ème siècle de notre ère.D'origine noble,elle avait été élevée dans la connaissance des sciences et des arts, fréquentant poètes et philosophes.

Lorsque l'empereur romain Maxence, de passage à Alexandrie, ordonna à tous ses sujets d'offrir des sacrifices aux idoles romaines n'appréciant guère cette pratique qu'elle jugeait barbare, Catherine se rendit alors devant l'empereur et lui proposa une discussion. Ce dernier, craignant l' affrontement, avec cette jeune érudite, convoqua une cinquantaine de philosophes afin de lui faire perdre la face mais Catherine sut parfaitement réfuter toutes leurs objections. 

Ceci eut pour effet de mettre l'empereur en colère et pour se venger de l'affront subit devant ses sujets,il la fit emprisonner et la condamna au supplice de la roue : la machine, construite spécialement à son intention, comportait quatre roues munies de pointe de fer qui devaient la déchiqueter.Mais elle fut sauvée  de là par un ange.

Vaindicatif l'empereur, eut raison de Catherine en la faisant décapiter en compagnie d'ailleurs,de sa propre épouse qui avait eut l'audace de prendre la défense de la jeune fille.Mais avant de mourir, Catherine demanda à Dieu d'exaucer tous ceux qui le prieraient par son intermédiaire et de les conduire tous au paradis.

Cette Histoire a été écrite en grec, au IXème siècle et aucun témoignage antérieur n'a été retrouvé.Il fallut attendre le moyen âge (vers le 12ème siècle) pour que le culte de la Sainte-Catherine  se répande.Considérée comme la  fiancée mystique de Jésus Christ dans la tradition chrétienne, elle devint la patronne des jeunes filles vierges qu'on nomma les catherinettes.

 La dévotion à Sainte Catherine se répandit partout et bien des détails furent encore ajoutés à une vie déjà bien extraordinaire.

Des confréries de jeunes filles  virent le jour afin de la vénérer particulièrement et elles avaient le privilège de s'occuper de sa statue. Mais celles qui se mariaient devaient quitter la confrérie et laisser aux autres le soin de " coiffer sainte Catherine ". C'est là l'origine de l'expression bien connue qu'on appliquait aux filles vierges qui atteignaient vingt-cinq ans sans être mariées, selon l'expression consacrée depuis le XVIIe siècle au moins.

  D'ailleurs à cette époque les jeunes filles anglaises invoquaient la sainte le jour de sa fête en ces termes :

"Sainte Catherine, sainte Catherine, aide-moi. Et promets de ne pas me laisser mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine; mais plutôt un que pas du tout. 

Pour être acceptée comme vraie  catherinette ,la jeune fille se devait d'être vierge, donc non mariée, et avoir 25 ans. Ce critère d'âge était cédé au fait d'être la plus âgée non mariée de la collectivité concernée ... ou les plus âgées selon les circonstances.
Afin de coiffer les catherinettes, on créa un chapeau de couleur jaune et vert.
 

Le jaune serait significatif du jaunissement des draps du trousseau, pour d'autres il symbolisait la foi

Le vert serait significatif de l'espoir de se trouver un mari.

 Ce chapeau serait une œuvre faite selon la tradition locale ou la personnalité de la catherinette.

Ce chapeau serait une œuvre faite selon la tradition locale ou la personnalité de la catherinette. C'est ainsi qu'en plus d'être la patronne des Jeune filles,Sainte Catherine devint entre autre celle des modistes.

Avec 1968 qui amena la libération sexuelle et l'émancipation de la femme, l'âge tardif du mariage et l'abandon du mariage pour les unions libres , l'absence de signification … et bien d'autres évolutions ont fait perdre leur sens aux rituels de sainte Catherine qui sombra  ainsi dans l'oubli. 

 QUEBEC

Aujourd'hui 25 novembre comme vous le savez c'est la Sainte Catherine et en plus de l'histoire de la fête,  Bourriquet le gourmand, commence par vous offrir une recette traditionnelle québécoise faite traditionnellement  ce jour là  est appelée la TIRE DE LA SAINTE CATHERINE

 Une légende du Québec attribue l'invention de la tire Sainte-Catherine dite aussi tire à la mélasse Klondike (à cause de la couleur doré du produit), à Marguerite Bourgeoys,  fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal .Cette dernière aurait voulu attiré à elle les jeunes amérindiens pour faire leur "Instruction". D'où l'appellation " Tire ".

Il paraîtrait aussi que pour commémorer la fête de l'ouverture de la première école, elle donnait aux enfants des bonbons, pralines, nougats...   Or, elle faisait venir ces friandises de France, mais une année, le bateau avait du retard.  Elle du  donc trouver une idée pour remplacer ces friandises manquantes afin de récompenser ses élèves.C'est alors qu'elle inventa la tire qu'elle distribua aux enfants.

Elle imagina une recette qui consistait à faire bouillir de la mélasse,età la faire refroidir.  Il ne restait plus qu'à l'étirer pour lui donner la belle couleur blonde que l'on sait.  On appela ce bonbon:  tire Sainte-Catherine, en l'honneur de la sainte qu'on fêtait ce jour-là. 

En fait, la dénomination de tire  viendrait tout simplement du fait que le mélange des ingrédients cuit, puis refroidi, est étiré aussi vivement et aussi longtemps que possible, afin de devenir d'un beau jaune doré. " ceci à la grande joie des petits québecois qui autrefois ce chargeaient  de cette manoeuvre.

En voici la recette

 pour réalisé de la tire à la mélasse KLONDIKE, vous avez besoin des ingrédients suivant :

• 2 tasses de cassonade blonde (500gr)
• 1/2 tasse d'eau (125ml)
• 1 c. à soupe de sirop de maïs
• 1 tasse de mélasse(250ml)
• 1/2 tasse de beurre doux (demi sel)(125ml)

 vous aurez besoin impérativement d' un thermomètre à  confiture ou à bonbon et de papier ciré de qualité.

vous mélangez tous les ingrédients ensemble dans une casserole et vous les faites cuire jusqu 'à temps que votre thermomètre atteigne 126 degrés celcius (260F).

Un petit truc à faire pour vérifier la  texture,est de mettre une goutte du liquide bouillant dans un verre d'eau : si elle forme une boule, ça y est : c'est prêt.

 Vous versez alors le liquide bouillant dans un plat  ou une lèchefrite très bien beurrée  afin que la tire ne colle pas et vous laisser refroidir  à température ambiante. Lorsqu' elle est encore tiède  vous pouvez commencer à étirer la tire avec vos mains préalablement beurrées (à deux c'est beaucoup mieux) et ceci  jusqu'à ce qu'elle atteigne la blondeur désirée.

Quant elle est devenue bien claire,  vous en faite un rouleau torsadé  que vous couper au ciseau en petits morceaux. Avant vous aurez préparez de petits carrés de papiers cirés  qui serviront à envelopper les bonbons en papillotes

Voilà  vous avez de quoi vous régalez si vous aimez les bonbons ou bien  de quoi faire des cadeaux gourmands pour Noel.

Texte de Loopy &Cie (Novembre 2008)

Dans le livre VI des confessions de Jean Jacques Rousseau

écrit en 1736  ce philosophe français bien connu affirme :

"Enfin je me rappelais le pis-aller d'une grande princesse à qui l'on disait que les paysans n'avaient pas de pain,et qui répondit "Qu'ils mangent de la brioche !" Rousseau ne mentionnait nullement le nom de Marie Antoinette.

C'est sans aucun doute parce que  cette fameuse phrase déjà connue en 1736 ne  put être prononcée par la dernière reine de France celle ci étant née le 2 novembre 1755 ce qui exclut clairement qu'elle put être à l'origine de cette formule.

De plus, une historienne Lady Antonia Fraser,fit remarquer que cette phrase était "Dure et grossière" alors que Marie Antoinette n'était "ni l'un ni l'autre".Frivole,légère,inconstante naïve peut être, mais ni dure ni grossière.

 Dans sa biographie :"Marie Antoinette" Fraser affirme que cette phrase avait été prononcée une centaine d'années plus tôt,par une autre autrichienne certes, mais Marie thérèse l'épouse de Louis XIV.Il semble également que la phrase :"Qu'ils mangent de la brioche ",

qui est généralement traduite en anglais par :"Let them eat cake"  qui littéralement  veut dire "Qu'ils mangent du gâteau",ait acquis plus de notoriété qu'elle n'en mérite.

Alan Davidson,l'auteur de " The Oxford Companion to food",explique que

 "la brioche", au dix huitième, n'était pas très différente d'une  bonne miche de pain blanc hormis le fait qu'elle était  très légèrement enrichie d'infimes quantités de beurre et d'oeufs.

En conclusion cette phrase n'a donc pas été prononcée par Marie-Antoinette mais a été extraite de l' ouvrage de J.J Rousseau par la propagande révolutionnaire pour être prêtée à Marie-Antoinette afin de discréditer l'Autrichienne.

Et comme toute idée reçue est tenace, le 10 juillet 2007,un député français Jean-Pierre Brard, clama  à propos de l'oratrice précédente:

Nous avons entendu  Marie-Antoinette qui, aux Parisiens affamés, fit répondre : « Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! » 

 Tout fier de sa citation "Eronnée" qu'il a pu envoyer dans les dents de ses adversaires ainsi que de voir son groupe parlementaire l'applaudir.

On ne pourra pas hélas ! empêcher les gens répéter sottement des bêtises véhiculées par certaines idées reçues, ayant traversées les siècles,avant d'avoir même vérifié leurs authenticité.

Nos manuels d'Histoire de France y sont pour beaucoup dans ce cas ci.

KIKOO  CHER VISITEURS !

BOURRIQUET & CIE

VOUS ANNONCE À SON TOUR LA RÉOUVERTURE

DE LA  GALERIE CROCK'ARTS

OÙ SERONT ACCROCHÉS DE TEMPS À AUTRE

QUELQUES  TABLEAUX ET DESSINS

AINSI QUE PHOTOS

N'HESITEZ PAS A VENIR VISITER

LOOPY & CIE

Noël approchant à grand pas et avec lui, les pâtisseries de ce temps des fêtes dont le pain d'épice fait partie depuis toujours, amènent Bourriquet & Cie à vous conter la petite histoire de ce délicieux gâteau.

 Le pain d'épice que nous connaissons actuellement est d'origine chinoise et même mongole puisse qu' il fit partie de la nourriture des armées de GENGIS KHAN dès le treizième siècle. Mais ce fut en chine qu'il naquit sous le nom de MI KONG au dixième siècle (Pain de miel) Par la suite, les arabes l'ont emprunté aux chinois.

Ce pain était fabriqué à base de froment et de miel cuit au four.Par contre que bien avant ce dernier ,on retrouve dans l'antiquité en Grèce,à Rome  et en Égypte de nombreux pain à base de miel.

Mais Pourquoi  donc cette appellation de"pain d'épices" ?  Hé bien,parce que ces gâteaux contiennent diverses épices, dont certaines, notamment le poivre, étaient à une époque très chères.Les grands explorateurs  du quinzième au seizième siècle, firent découvrir à l'Europe de nouvelles épices, qui furent ajoutées plus tard au gâteau au miel et de par ce fait en diversifia les recettes et le côut.

  C'est au onzième siècle ou si vous préférez à l'époque médiévale, que les européens d'Occident découvrent et apprécie pour la première fois le PAIN D EPICES,rapporté par les croisés de retour de la Terre sainte.

Le pain d'épices s'est ensuite assez vite répandu, puisqu'au Moyen-âge, les dames des royaumes offraient aux chevaliers les plus courageux des figurines de pain d'épices, en récompense de leur bravoure.

Pendant des siècles, le pain d'épices est  d'ailleurs resté un cadeau fort prisé que l'on offrait aux dignitaires en visite dans une ville ou un pays étranger. Cette pratique est d'ailleurs toujours en vigueur dans certaines régions.

L' Histoire rapporte que trois siècles plus tard que Philippe le Bon alors roi de  France, qui ayant gouté un pain d'épice dans les Flandres,ramena le cuisinier qui lui avait préparé une galette au miel et aux épices que sa majesté avait fort appréciée.

Fondée à Reims,la corporation des pains d'épiciers fut reconnue officiellement par Henri IV mais que la ville perdit sa primauté au moment de la Révolution au bénéfice de Dijon.

Pour la petite histoire,on dit que distrait par l'amour qu'il portait à la fille de son patron, un certain contremaître Anselme,  ajouta par erreur du miel dans la pâte, au lieu de beurre. Heureusement pour lui, pour son patron et pour toute la région de Dijon, la population fut enthousiaste et c'est ainsi que cette nouvelle spécialité fit la célébrité de la ville.

Actuellement la capitale du pain d'épice est un petit village d'Alsace nommé  Gertwiller, où la tradition se perpétue.

A Paris,la Foire au pain d'épice se tenait à l'emplacement de l'hôpital Saint Antoine,où s'élevait une abbaye dont les moines vendaient leur production car dans ce temps là, le pain d'épices était exclusivement préparé dans les cloîtres et les monastères. Rien d'étonnant à cela, puisque les monastères possédaient de petits champs de céréales et des ruches à l'intérieur de leurs murs.

On raconte qu'au douzième siècle, l'abbé d'un monastère de Bâle en Suisse aurait interdit la préparation de ce gâteau sous prétexte que le poivre et les épices excitaient les moines... Une chose est certaine, le pain d'épice s'est toujours vu attribuer des propriétés curatives.

l'Emplacement de l'abbaye est devenue la Foire du trône et les enfants d'aujourd'hui  qui montent à bord de la grande roue,des autos tamponneuses et sur les manèges de chevaux de bois,lui préfèrent généralement  les crèmes glacées ou la barbe à papa.

Dans les pays nordiques où l'on célèbre plutôt Saint Nicolas  comme Noel,le pain d'épice est devenu un biscuit de fête.

 Par exemple, autrefois à Nuremberg en Allemagne, à la période de Noël, les familles se rendaient au Christkindmarkt, sorte de marché de Noël, pour acheter équivalent du pain d'épice : le Lebkuchen que l'on préparait déjà au dix septième siècle,nom encore utilisé aujourd'hui

 On lui donne des formes variée tel que des petits bonshommes ,des étoiles, des sapins etc..que l on connaît plutôt sous le nom anglais de GINGERBREAD et qui sont plus durs et plus compactes que le pain d'épice français.

 Il paraitrait que c'est La reine Élisabeth Ire (1558-1603) qui serait, quant à elle, à l'origine du bonhomme de pain d'épices. Le petit bonhomme a été ensuite repris dans le conte anglais du XVIIe siècle, avec lequel nous allons bien evidement terminer cette histoire 

Alors voici :

Le petit bonhomme en pain d’épice

« Une veille femme était en train de faire du pain d'épice.

Comme il lui restait de la pâte, elle façonna un petit bonhomme.

 Avec du raisin, elle dessina les yeux, le nez, un grand sourire et les boutons de son habit.

Puis elle le mit à cuire. Au bout d'un moment, elle entendit tambouriner à la porte du four.

Elle l'ouvrit et, à sa grande surprise, le bonhomme de pain d'épices en sortit d'un bond.

Elle voulut l'attraper, mais il lui échappa en criant : - Cours, cours, aussi vite que tu peux !

Tu ne m' attraperas pas. Je suis le bonhomme de pain d'épice.

 Elle le poursuivit dans le jardin où son mari travaillait.

 Il posa sa bêche et voulut aussi le saisir mais, quand le bonhomme de pain d'épices passa devant lui, il lui lança :

- Cours, cours, aussi vite que tu peux !

Tu ne m'attraperas pas. Je suis le bonhomme de pain d'épices.

 En arrivant sur la route, il rencontra une vache.

La vache l'appela, mais le bonhomme de pain d'épices cria par-dessus son épaule : - J'ai échappé à une vieille femme.

 J'ai échappé à un vieil homme. Cours, cours, aussi vite que tu peux !

Tu ne m'attraperas pas, je suis le bonhomme de pain d'épices. »

Textes de Bourriquet & Cie (Novembre 2008)